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18/05/2013

L'école

 

La première école est fondée en 1786 sur l’initiative du curé-Archiprêtre de Rognaix, Jean-Baptiste FAVRE (1763-1792). Elle s’installe durant les 4 mois d’hiver au hameau des Teppes (vers Maison MICHEL?)

 Le 20 avril 1827, dans son testament (MUGNIER, Notaire), Antoine ROUX fonde une école à La Rochette grâce à un don de 400 livres. Il lègue également la maison qu’il habitait pour en faire le local de l’école. Nous savons qu’en 1843 cette petite école accueille 7 à 8 enfants « des deux sexes ». Elle fonctionnera jusqu’en 1865.

 Le 13 septembre 1834, Marie CLAUDET lègue, au curé de Rognaix (Révérend Recteur Pierre REVET 1828-1838), la rente annuelle et perpétuelle de 35 livres neuves pour une école de filles dans un des villages de la paroisse au choix du curé. On ne sait pas ce qu’il advint de cette donation.

 Entre 1843 et 1845, construction de la Mairie-Ecole selon le plan de l’architecte MATTOLA. Les travaux sont adjugés à l’entrepreneur Antoine MARQUETTI. La maison commune comprend une salle consulaire, les archives et les écoles pour les deux sexes.

 Le 3 août 1849, Morizaz MORARDET donne un capital de 100 livres pour l’éducation des filles de Rognaix (Germain RAFFORT, Notaire).

 1868. Tous les enfants sont scolarisés dans le bâtiment de la Mairie-Ecole. L’école des garçons accueille 32 élèves, celle des filles, 24. D’après une note de l’Abbé BOMPARD (Archiprêtre-Curé  Alexis-Olympe BOMPARD  1838-1869), les garçons seraient scolarisés environ 10 mois de l’année (ce qui semble long et plutôt surprenant) tandis que les filles ne le seraient que 4 mois. Le salaire du maître est alors de 600 francs, celui de la maîtresse : 100 francs.

 1909. L’inspecteur d’académie alerte le préfet sur l’exiguïté de l’école et son mauvais état. La commune reste sourde à ses recommandations.

 1920. Le cabinet d’architectes de Chambéry, Charmot et Reverdy, est sollicité pour l’élaboration d’un projet de construction de préaux couverts, bûchers, Wc et cours, ainsi que pour les réparations du bâtiment de la Mairie-Ecole et de la mairie. Les travaux ne seront adjugés qu’en 1928 à l’entreprise ZANELLO, de Bellecombe ; ils seront réceptionnés le 18 novembre 1929. (ADS 2 O 2241) Archives départementales de la Savoie

 1924. En raison de la pénurie de personnel et de la diminution de l’effectif, l’école des filles est supprimée. L’école à classe unique devient mixte ; il y a 32 élèves inscrits mais 26 réellement présents.

 1932. Rognaix demande en vain la création d’une classe enfantine.

 1936. La classe unique prévue pour 28 élèves en accueille 35, on réitère la demande.

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photo 1949


 1950. Alors  que depuis plusieurs années il y avait à nouveau deux classes, l’effectif total redescend à 27 élèves. On supprime donc une classe. Durant trois décennies, ouvertures et fermetures de cette seconde classe vont se succéder en fonction des effectifs.

 1967. Le transport scolaire entre le hameau de La Rochette et l’école est mis en place.

 1982. L’effectif est au plus bas, il ne reste que 9 élèves

 1986. Le regroupement pédagogique avec Saint-Paul-Sur-Isère permet d’assurer le maintien de l’école. Le transport des élèves est assuré par un service de car, 4 fois par jour.

 1992. Le regroupement pédagogique s’élargit avec l’arrivée de la commune d’Esserts-Blay. Cela permet l’ouverture d’une école maternelle à Saint-Paul qui accueille les enfants des trois communes.

 1996. Toujours dans le cadre du regroupement pédagogique, Rognaix ouvre une seconde classe de primaire pour les élèves de CM1-CM2, et parfois quelques élèves de CE2.

 2000. Les élèves ont la possibilité de bénéficier d’un service de cantine grâce au partenariat instauré entre les communes et le collège privé de Saint-Paul dans la commune éponyme.

 2004. On crée une salle informatique à usage exclusif des élèves dans l’ancien logement de l’instituteur.

 2011- septembre. Inauguration des nouveaux locaux de l’école, rénovée et agrandie pour 450 000€. Quelques semaines plus tard elle est officiellement baptisée école Yves JOND-NECAND instituteur de 1981 à 2005.

800px-73216_-_Rognaix-Ecole.jpgphoto: Martial BLANC 


Sources : Evelyne et  Martial BLANC ROGNAIX 1000 ans d’histoire de la commune et MICHEL Philippe pour complément informations en Italique


Site du regroupement pédagogique www.ac-grenoble.fr/ecole/rpi.rognaix-esserts-st-paul


 

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Photos: Site Mairie de Rognaix


Inondations, crues et coulées de boue

Les crues torrentielles du Nant Clément

 

Les zones urbanisées du chef lieu et des Teppes s’étendent sur de faibles pentes situées au pied du versant, au-dessus de l’Isère : elles se sont installées sur l’ancien cône de déjection du Nant Clément, torrent connu pour ses multiples débordements passés.

Profil du cours d’eau

 

Le Nant Clément prend sa source dans le Bois Neyrons à une altitude voisine de 1250 m et emprunte un thalweg très encaissé, creusé dans des terrains schisteux assez friables. De sa source jusqu’à la cote 500 (plage de dépôts), son lit étroit est bordé de berges déstabilisées et très pentues, d’où son encombrement fréquent.

En aval de la plage, le torrent qui divaguait autrefois sur son cône de déjection emprunte un chenal fixe à travers champs, creusé en 1956.

 

Les crues

 

Les crues du Nant Clément sont connues de tous temps : avant la construction de la plage de dépôts en amont des Teppes, elles provoquaient souvent l’engravement des champs voisins et la coupure des axes traversés.

On peut notamment citer les événements du 15 septembre 1940, du 12 janvier 1955, de juillet 1987, des 12 et 13 janvier 1993, du 22 mars 2001 et du 7 septembre 2002.

D’autres crues, en 1988, ont même provoqué l’inondation de l’église.

Celles de janvier 1955 peuvent être considérées comme les plus importantes car elles résultent de la conjonction de plusieurs phénomènes (chutes de neige sur un sol gelé, suivies d’un redoux puis d’une longue période pluvieuse).

 

Mesures de protection et de prévention

 

Suite aux dégâts provoqués par les débordements, le Nant Clément a fait l’objet de

nombreux travaux :

- Curage du ruisseau et entretien du canal d’écoulement, de la digue de protection et des seuils après les crues de 1956 ;

- Curage de la partie basse du cours d’eau en 1980 entre l’église et la route départementale (redimensionnement du lit à 4 mètres de large et 2 mètres de haut au niveau des ponts),réfection des ponts ;

- Construction d’une plage de dépôts en 1992 : cet ouvrage d’une longueur de 50 mètres et d’une capacité initiale de 5 000 m3 assure le blocage des matériaux qui proviennent du bassin versant. Il peut stocker jusqu’à 9 000 m3 de matériaux suite à un curage et un rehaussement de la plage. Sa gestion est communale. La grille du bas peut être relevée pour laisser passer les petites crues chargées et ne pas creuser le lit du cours d’eau. Par ailleurs, un espace de décantation a été aménagé en amont de la route départementale.

Par ailleurs, la plage de dépôts des Teppes est régulièrement surveillée et entretenue.

- Réfection du pont de la RD66 en septembre 2000 ;

- Curage complet du torrent suite aux crues de mars 2001 avec enrochements et renforcement des berges.

 

 

Les crues torrentielles du ruisseau des Grangets

 

Un autre ruisseau, le ruisseau des Grangets, situé au-dessus du chef lieu peut également connaître des débordements.

 

Profil du cours d’eau

Le cours du ruisseau des Grangets est similaire à celui du Nant Clément. Toutefois, son thalweg boisé et pentu est moins encaissé et son pouvoir de charriage moins important.

 

Les crues

 

Les deux crues les plus importantes sont celles du 13 janvier 1955 et celles du 14 février 1990. Il n’existait pas de plage de dépôts et les débordements ont provoqué la coupure de chemins, l‘engravement des champs situés entre la mairie et le village et l’inondation des cours des habitations du haut du village.

 

Mesures de protection et de prévention

Une plage de dépôts de 100 m3 a été réalisée dans les années 70 en amont du village (juste en contrebas du captage) et permet de stocker momentanément les eaux du ruisseau.

 

Source : COMMUNE DE ROGNAIX PLAND’INDEXATION EN Z

 

Evènements par date

 

1611 : 29 juin. Une partie de la dîmerie du chapitre* est emportée par désastre de tempête et inondation à Blay, Saint-Paul et Rognaix où le nant (ruisseau en patois) Bayer a ruiné 5 journaux de champs.

 1732 : 30 septembre. Crue de l’Isère. Il avait neigé du 23 au 25 ; le 29, la pluie fit fondre la neige ; tous les ponts, de Tignes à Grenoble ont été emporté à l’exception de celui de d’Aigueblanche ; A Briançon il y a 2m d’eau dans l’église et la cure. De Feissonnet à Saint Thomas, les parties basses sont sous les eaux.

 1740 : La crue de la Saint Thomas. 5.70m d’eau au dessus de l’étiage*, toute la tarentaise est inondée.   

 1758 : Crue en Tarentaise. A Rognaix, ou l’Isère n’est pas endiguée, la commune protège son territoire par des digues locales.

 1802 : 17 au 18. Le pont sur le torrent du Bayet est renversé par une crue.

 1825 : 23 novembre. Délibération du conseil municipal demandant la participation de Saint-Paul pour refaire le pont en bois sur le Bayet. Ce pont est souvent emporté par les crues du ruisseau. Il doit être refait pour 3/4 par Saint-Paul et ¼ par Rognaix qui fournit le bois.

 1834 : Construction d’une digue contre l’Isère et la Croix Saint Martin.

 1840 : 25 avril. Le conseil municipal réclame des travaux. En 1841, il fait construire une digue dont le coût s’élèvera à 4146 livres et la prolongera en 1844 pour la somme de 4365 francs : 3000 francs au compte de la caisse municipale.

 

imprime1.pdf  Texte original écrit par l'Abbé Bompard sur registre état civil

Transcription;

 1859 : 1er novembre. Après 50 heures de fortes pluies, inondations à Rognaix due à la crue de l’Isère. La plaine a considérablement souffert en ses trois-quarts ; terrain enterré et couvert de pierrailles, grands amas de bois travaillé ou d’arbres déracinés venus de la Haute Tarentaise. A Rognaix également, au lieu dit « le Grand-Creux » sur le nant Bayet, en montagne, deux personnes ont été emportées par la crue du dit ruisseau. C’était des fiancés, Joseph, fils de Vincent COLLIARD et Marie Césarie, fille de Jean Martin COLLIARD. On ne retrouvera que le bras gauche de la jeune fille.

Le ruisseau emporte également le pont du chemin suivant la rive gauche de l’Isère et commet beaucoup de ravages.

 

 1899 : 28 février. Le conseil municipal vote un crédit de 78 francs, selon un forfait convenu, pour le nettoyage des chemins et des fontaines endommagés par les pluies de janvier dernier.

 

 1912 : 31 mars. Vu le débordement du ruisseau Clément survenu à la suite des pluies de mars et des dégâts causés aux propriétés voisines, et vu la nécessité de diguer la partie sortant de la montagne pour maintenir le ruisseau dans son lit, le conseil vote un crédit de 240F sur les fonds libres de 1912, pour la réalisation « à forfait » de ce travail qui est attribué à Jean POUX de Rognaix.

  

 1915 : Il serait nécessaire d’effectuer des travaux pour éviter les débordements du ruisseau de Granget en construisant un canal en maçonnerie. Les services de l’Etat y sont favorables mais ils ne peuvent donner suite pour l’instant à cause de la guerre.

 

 1928 : Un dossier portant sur des travaux de défense des lieux habités et des terrains cultivés contre le ruisseau des Grangets. Projet de construction d’un caniveau cimenté dans la traversée de « la Ville » sur une longueur de 473,30m. Ce projet est subventionné car il permet, en même temps, la protection du C.D 66. Les travaux sont adjugés à FONTANEL Albert, entrepreneur à Ugine. Les travaux dureront jusqu’en 1931.

 

 1940 : 15 septembre. Suite à des pluies diluviennes, une crue du Nant Clément envahie 16 hectares de prairies, champs et vignes et dépose environ 1000m3 de matériaux divers. La route de «  la Ville » aux « Teppes » est obstruée sur une longueur de 200m.

 

 1941 : mai-juin. La crue de l’Isère a emporté des terres sur 300m de long et 20m de large, le long de l’Isère une digue serait nécessaire.

 

 1953 : janvier. Nouvelle crue de l’Isère qui passe sous la passerelle de la voie ferrée, au droit de « Varambon », inonde les terrains et les caves des « Isles ». Chez mes parents (de Maryvonne REY), l’eau affleure le rez-de-chaussée, les tonneaux flottent et s’entrechoquent, nous récupérons à l’aide de râteaux les pommes délogées de leurs étagères.

 

 1955 : 12 au 14 janvier. Importante crue du Nant Clément. Le Nant Clément prend sa source à « la Couttetaz » vers 1300m d’altitude, il parcourt environ 2 kms pour se jeter dans l’Isère.

Durant la nuit du 12 au 13 janvier 1955 et la nuit suivante, suite à de fortes pluies et à la fonte des neiges, une quinzaine de coulées successives dévalent le lit du ruisseau et recouvrent de «  laves torrentielles » une quinzaine d’hectares de prairies, de terres labourables, de vignes et de jardins. La cour de l’école est noyée sous 60cm d’eau et la conduite d’eau du village de « La Ville » est coupée. Le C.D 66 est recouvert de gravats sur 300m. Les chemins communaux n°1 et n°2 sont recouverts et coupés en divers endroits. (ADS 2 O 2243 , 1 Z 108, 1 Z 280)

 

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1990 : 6 octobre. Une délibération du conseil municipal approuve le projet d’une plage de dépôt d’une capacité de 6000m3 en amont du hameau des « teppes » pour un montant d’environ 500 000 francs. Les travaux sont réalisés par l’entreprise OLIVA en 1991 pour la somme de 456 865 francs et la réception des travaux à lieu le 17 juillet 1992.

 

 2001 : 22 mars. Nouvelle crue du Nant Clément. Elle remplit cette fois la plage de dépôt de gravats et blocs de rochers divers. L’eau et la boue fluide continuent leur course et arrivent dans la plaine ou le C.D 66 est enfoui sous 1m de « lave torrentielle ». La plage de dépôt a bien joué son rôle et il faut la vider. Courant 2001, on enlève 9500m3 de remblais pour un coût de 244 109 francs.

 

Dîme

DîME, s. f. DîMER, v. n. DîMERIE, s. f. DîMEUR, s. m. [1re lon. 2e e muet au 1er et 3eé fer. au 2d. — L'Acad. écrit encôre, suivant l'ancien usage, dixmedixmerdixmeur: elle ne met point dixmerie.] Dîme, est la dixième partie, ou portion aprochante, des fruits et aûtres productions que l'on paye à l'Église, ou aux Seigneurs. Dîmer, c'est avoir droit de lever la dîme en un lieu. Dîmeur, celui qui recueuille les dîmes. En parlant de l'Église, on dit,Décimateur. "Il a la dîme de ces Terres, de ces Paroisses. "Il dîme dans tous ces Villages. "Il est Dîmeur, ou Décimateur d'un tel lieu. 
   Le Rich. Port. met le dîme subst. masc., pour l'étendûe du pays sur lequel on a droit de dîmer. On dit, la dîmerie. "Ce Village est de la dîmerie d'un tel Chapitre, d'un tel Prieuré, etc. — Dans le même Dictionaire, on met dîmier, pour signifier un journalier qui compte et recueuille la dîme. C'est un mot de quelques Provinces.

 

Etiage

 En hydrologie, l’étiage1 correspond statistiquement (sur plusieurs années) à la période de l’année où le niveau d’un cours d'eau atteint son point le plus bas (basses eaux).

 

 

 

 

Sources : Evelyne et Martial BLANC : ROGNAIX 1000 ans d’histoire de la commune et Catastrophes, épidémies et autres calamités ; Les amis du patrimoine de Basse Tarentaise. Mai 2008 et les textes en Italiques sont des éclaircissements de ma part via Wikipédia

07/04/2013

02 Lettre de Claude Colliard

A Kal, le 16 juillet 1806

 

Mon cher, mon très cher frère,

 

Je vous écris la présente pour vous donner de mes nouvelles de l'état de ma santé vous dire mon cher frère que je me porte bien, pour le présent je vous en souhaite de même que je vous en souhaite la continuation.

 

Je vous demande mon frère que vous me faites l'amitié de m'envoyer d'un Louis ou cinquante francs par le présent courrier. Je suis donc forcé, je n'osais vous le dire, voilà depuis que je suis parti de Strasbourg que je n'ai pas eu de l'argent, je suis très mal habillé.

Comme vous savez que j'ai laissé beaucoup de ? à Chambéry croyant de retourner mais comme nous n'avons point d'espoir de rentrer en France de longtemps, l'on murmure tous les jours que nous irons dans la ? ainsi nous sommes pas près d'être payé parce qu'on ne paye aucune troupe dans un pays étranger ainsi je vous prie de point m'oublier.

Je vous l'avais marqué sur un petit billet que j'avais mis dans la lettre du nommé Varçin de Blay que l'on touchait pas l'argent mais présentement on le reçoit parce que l'on a établi une poste à (Darmecheta ?) qui est à 10 km de Kal , c'est là ou le facteur va chercher toutes les lettres du bataillon.

Rien d'autre cher (frère) à vous dire pour le présent que nous somme toujours nourri chez le paysan et l'on nous blanchi mais très mal et nourri de même.

Vous ferez bien des compliments à tous mes parents, à tous ceux qui demandent de mes nouvelles.

Je suis toujours avec Varçin et Deschamp, ils se portent tous bien, vous ferez bien des compliments à leurs parents de ma part et de la leur.

N'oubliez pas ma chère mère, et l'embrassez pour moi, de me marquer si elle se porte bien.

 

Monsieur Colliard, caporal à la 2ième division du détachement du 26ième régiment d'infanterie légère ; 1er bataillon, 2ième brigade de la division du maréchal. Armée d' Outre-Rhin à Darmechetat en cantonnement à Kal,

 

Je suis pour la vie votre frère : Colliard Claude, Caporal.

 

 

 

Document du Fonds COLLIARD retranscrit et généreusement donné par Evelyne BLANC de Saint Paul Sur Isère

Mis en ligne le 07 avril 2013

03 Contrat dotal REGAL / CRESTET 1665

 

Au nom de Dieu soit Amen l'an de grâce courant mil six cent soixante cinq le douzième jour de mois d'avril comme ainsi soit que mariage ait été cy devant dressé et accompli en la face de notre sainte mère l'église entre Pierre fils de feu Pierre REGAL mari d'une part et l'Antoine fille de feu Guillaume CRESTET femme d'autre (part) tous deux de la paroisse de Rognaix, et pour ce que d'ancienne et louable coutume dote a été constituée aux maris de la part des femmes afin que les frais et charges d'icelluy se puissent plus facilement supporter. A cette cause par devant moi notaire ducal royal soussigné et présents les témoins bas nommés établi en personne la Françoise GLAISAT BLANC veuve du dit Guillaume CRESTET et mère de la dite épouse, laquelle de son bon gré pour elle et les siens donne baille constitue en dote et mariage à la dite Antoine sa fille présente et pour la dote et mariage mariage d'elle même au dit Pierre REGAL son mari aussi présent et acceptant pour lui et les siens, à savoir la somme de cent et cinquante florins monnaie de Savoie avec les meubles suivant,

Et premièrement un mojon, une brebis, six linceuls, toile mylé neuve de deux aunes et demi chacun, un coffre bois sapin fermant à la clef, commune valeur tenant environ cinq bichet, deux cotillons toile drap de pays neufs, un corset de colleur vert commune valeur, huit devantiers même valeur toile de rite d'une aune chacun, six couvre-chefs toile blanche, toile de pays bonne valeur, dix-huit (gorgières ?) avec leur rabat toile blanche bonne valeur, deux paires de bas de chausse drap de pays bonne valeur à elle légué par le dit feu guillaume CRESTET par son testament de dernière volonté reçu par Me AME notaire ducal le vingt-troisième juillet 1656, plus une paire de soulier neuf, le tout (héri ?) et reçu moyennant l'obligation cy après passé tellement que les dits mariés REGAL, se contentent et quittent la dite BLANC, ses enfants et les leurs par ses (présents ?) avec part exposé de ne jamais plus rien leurs en demander en jugement ni de hors à peine de tous dépens, dommages et intérêts et ce pour tous les droits paternels, que la dite Antoine CRESTET épouse susdite peut prétendre tant du présent que à l'avenir sur l'hoirie du dit Guillaume CRESTET son père, sans à soi rien réserver ni retenir qui ne soit en le présent compris sauf et réservé sa loyalle eschutte quand de droit elle lui adviendrait et d'autre part en .../... du dit mariage établi en personne ledit Pierre REGAL, lequel de son gré donne, baille, d'accroit augmentation du dit mariage à la dite Antoine sa femme présente, à savoir la somme de septante cinq florins monnaie de Savoie sous les bons us et coutumes de pays de Tarentaise que sont telles à savoir est que venant à mourir la dite épouse avant son mary au dit cas que la dite donation d'accroit soit meuble et tenue pour non fait et par contre en tous autres cas qu'elle soit bonne et valable au profit d' ? des siens, pour l'assurance de sa restitution duquel mariage, et payement du dit accroit, le dit Pierre REGAL à icelles sommes posées, affectées, obligées et hypothéquées sur tous et un chacun ses biens meubles, immeubles présents et à venir qu'il se constitue tenir, de sorte que au défaut de la dite restitution et payement susdit elle en puisse prendre possession réelle, actuelle et corporelle, sans licence de personne ni mandat d'aucune ? Et jure tenir et posséder par droit de gage et hypothèque jusqu'au payement et restitution susdite sans (précomptation d'aucun f???) par hors pour l' hors, il les lui a donné et nomme par donation privée faites à causes de (noces ?) à jamais irrévocables soit constituant les dits époux iceux tenir au nom d'icelle, jusqu' à ce qu'elle en ait pris possession ce qu'elle pourra faire en cas (ce cas préalablement arrivé ?) promettant les dites parties pour eux et les leurs ? Par leur foi et serment passés sur les saints de Dieu exécuté en mains de moi dit notaire soussigné et à l'obligation de tous leurs biens présent et à venir qu'ils se constituent tenir d'avoir le présent contrat et tout son contenu pour agréable, ferme, stable et valable sans jamais y contrevenir ni aux contrevenants consentir en jugement ni (déchoir ou de hors ?)à peine de tous dépend dommages et intérêts, renonçant en outre à tous décret et loi avec effet contraire même au droit, disant ce contrat et jugement fait et la générale renonciation n'avoir lieu si ? ne procède et actes respectifs, requis et accordé aux dépend de chacune partie .../... est au profit de la dite veuve présente au dit lieu de Rognaix, présent honnête Jean fils de feu François COLLOMBIER et honnête Jean Baptiste MATHIE du dit lieu, témoins à ce requis, lesquels tant parties que témoins n'ont su signer sur ma minute de ce enquis bien que d'autre mains soit exemptes, et je notaire ducal soussigné au dessus ? .../...


Document du Fonds COLLIARD retranscrit et généreusement donné par Evelyne BLANC de Saint Paul Sur Isère

Mis en ligne le 07 avril 2013

 

01/04/2013

La Mappe Sarde et Plans cadastraux de 1897 et 1935

Les mappes sardes sont un cadastre réalisé entre 1728 et 1738 par l'administration du royaume de Piémont-Sardaigne. Trois mappes étaient confectionnées : un original en noir et blanc, une copie complétée de légendes et de couleurs déposée à la Chambre des Comptes de Chambéry et une autre laissée dans la commune. La copie laissée dans la commune a en général disparu. L'original et la copie en couleur sont aux Archives départementales.


Je vous invite à lire la suite et surtout consulter les détails des plans secteurs par secteurs sur ; http://www.savoie-archives.fr/1233-plans-cadastraux-en-ligne.htm


Les mappes sardes sont une collection de documents cadastraux cartographiques réalisés à la fin du xviiie siècle sur l'étendue du Duché de Savoie1, hormis le Val d'Aoste, qui disposait à l'époque de lettres de franchises l'exonérant du paiement de la taille. Ils constituent le premier cadastre graphique européen.


Lire la suite sur  ;   https://fr.wikipedia.org/wiki/Mappe_sarde


Sources; wikipedia et Archives départementales de la Savoie

 

24/03/2013

Le patois savoyard

Le patois savoyard appartient à la famille du franco-provençal. Comme tout patois, il n'avait pas de forme écrite; de plus, il variait de village en village, et de vallée en vallée. C'est avec l'alphabétisation que l'on commence, au XIXe siècle, à étudier les patois savoyards: c'est cette même alphabétisation qui introduit la langue française courante qui finira par remplacer le patois au XXe siècle. Cependant, de nombreuses expressions de patois savoyard subsistent dans la langue courante, tout particulièrement dans les noms de lieux et dans la description de la vie rurale. Même avec la standardisation de la langue, de nombreuses variantes de ces expressions sont toujours utilisées et témoignent de la richesse des patois de Savoie.

Le Plan d'eau

035.JPGAu tout début des années 1990, et en vue des Jeux Olympiques de 1992, la construction de la 2 X 2 voies, nécessaire au désengorgement de la vallée de la Tarentaise, s'imposa . L’aménagement de cette infrastructure routière est à l’origine du plan d’eau au lieu dit  La Maison Blanche. En effet, les terrains possédant en leur sous-sol de grosses quantité de gravier, l'extraction de celui-ci par les entreprises,créa un immense trou ou l'eau peu à peu s'infiltra et ainsi donnait naissance au plan d'eau de Rognaix, havre de paix pour pêcheurs et promeneurs.

 

 

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Crédit photos: MICHEL Philippe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Situé à la sortie de la commune de Rognaix, direction La ROCHETTE, ce plan d’eau magnifique de trois hectares vous offre un retour à la nature. https://www.facebook.com/groups/1731860900308220/

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Eperon de ROGNAIX

 

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Situé entre Les Iles et La Rochette, au lieu dit Le Croiset, ce site, très apprécié des grimpeurs car peu élevé en altitude et facilement réchappable en cas de mauvais temps, offre une assez longue et très jolie escalade typée montagne sur un fil particulièrement effilé par endroit.


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Voir les très jolies photos sur le site;

http://antecime.blogspot.fr/2012/10/eperon-de-rognaix-arete-e-800m-lauziere.html

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Un éperon (géographie)

Partie d’un contrefort, d’une chaîne de collines ou de montagnes qui se termine en pointe.

10/03/2013

Cyclisme

 

Le départ donné à 15h15 à Rognaix

 Pas de col de la Madeleine, et un départ à Rognaix en lieu et place de Valloire. La météo joue des tours au Tour.
© D. Albrand. France 3 Alpes
© D. Albrand. France 3 Alpes


Annoncées comme délicates, les conditions météo sont finalement difficiles, au point de rendre la pratique du cyclisme dangereuse par endroit. C'est pour cette raison que les organisateurs du Tour de l'Avenir ont préféré neutraliser le départ de la course prévue ce midi à Valloire.


Les coureurs s'élanceront de Rognaix à 15h15 et ne grimperont donc pas le col de la Madeleine balayé par le vent et enneigé par endroits, mais c'est surtout le froid qui inquiétait. 
  • France 3 Alpes
  • Publié le 31/08/2012