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28/01/2014

RISQUES MAJEURS

DOCUMENT D’INFORMATION COMMUNAL SUR LES RISQUES MAJEURS Janvier 2010

Voir lien; 73216-rognaix-793.pdf

15/09/2013

INCENDIES

-  imprime.pdf   

Document d'origine écrit par l'abbé Bompard sur registre état civil

Transcription:

En 1860, le 19 août à 10h du matin, à l'issue de la grand messe, incendie au village des tèpes: 10 maisons dont les toits ont été consumés. ont été préservées......celles de Vincent colliard, henry Morardet, j.p Morardet, jh martin guillot, martin Ruffier, louis collombier et les frères Michel. le feu à commencé vers l'écurie de julien colliard. l'on ne sait rien de plus et il n'y a eu que 2 à 3 maisons ou le feu ait pénétré dans l'inerieur

A.O Bompard

 

-  13 janvier 1885; Incendie chez Henri MORARDET et Séraphin GUILLOT

 

-  1891. La foudre incendie 3 granges à Varambon

 

-  6 juillet 1912; Suite  un orage, incendie à la Rochette faisant 4 sinistrés

 

- 17 décembre 1921; A la Ville, vers 18h, un incendie se déclare chez Joseph POINTET et détruit en 2h cinq maisons: celles de Joseph POINTET, Antoine POUX, Ferdinand BOZON, Jean Marie SAPIN et Jules CRETET. 14 granges-écuries sont également détruites

 

-  18 janvier 1930; Vers 13h incendie à Plan Bois: 5 chalets et 20 tonnes de foin détruits

 

-  29 juin 1932; Incendie à Pravis

 

-  19 mai 2004; Incendie aux teppes. La maison de Madame BONVIN est la proie des flammes

 

-  27 août 2012: Incendie  la ferme CHENAL

 

20/05/2013

Eboulements sur la commune

 

EBOULEMENTS

 

 

 

Chutes de pierres aux Teppes

 

 

 

Le hameau des Teppes est surmonté d’un éperon granitique assez fracturé, le « Rocher de la

 

Dent », et situé sous les replats où sont implantés les pylônes EDF. Des chutes de blocs à priori ponctuelles sont possibles. Cependant, un éboulement important, résultant du décollement d’une écaille rocheuse surplombante et fissurée de 15m3, s’est produit le 24 mars 1998. Afin d’assurer la sécurité du village, un merlon a été construit au pied du versant en 1998-99, puis une digue pare-blocs, en février-mai 2000.

 

 

 

Chutes de pierres aux Isles et au Rotaret

 

 

 

La falaise située en amont du secteur des Isles et du Rotaret est particulièrement déstabilisée. Des éboulements se sont déjà produits à plusieurs reprises :

 

- Aux Isles, dans les années 1920, 1950 et 1960.

 

- Aux Isles, le 22 février 1988 où des lames se sont écroulées (~50 000 m3) avec des blocs

 

de un à plusieurs dizaines de m3 dont un de 4 000 m3 environ (10 000 tonnes) menaçant la route départementale.

 

- Au niveau du lotissement le Rotaret où un éboulement de 12 m3 (30 tonnes) a eu lieu le

 

6 juillet 1990 à 20 mètres d’une habitation, à partir des falaises situées au sommet du versant vers 750 m.

 

De ce fait, un merlon a été construit en 1989-90 au-dessus des habitations. Le site a été étudié à plusieurs reprises par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (notamment en

 

1988 et en février 1993). Par prévention, un bloc instable a été miné le 28 mars 1993.

 

Même si de nombreux blocs imposants reposent à coté des maisons, le risque semble faible aujourd’hui mais plusieurs secteurs sont décomprimés et peuvent devenir menaçants. La

 

vigilance et la surveillance demeurent indispensables.

 

 

 

Chutes de pierres à la Rochette et aux Gadagnes

 

 

 

Plusieurs habitations du hameau de la Rochette et du secteur des Gadagnes sont exposées à des chutes de pierres et de blocs ponctuelles issues de la paroi qui surplombe la route. Cette falaise de micro schistes, localement boisée et fracturée, peut présenter des écailles et des lames instables.

 

Des chutes et des éboulements se sont déjà produits sur la route départementale, en limite des habitations :

 

- les 23 et 24 janvier 1983 ;

 

- le 16 juin 1985 ;

 

- en mars puis en décembre 1986 ;

 

- en janvier 1987 puis en 1990.

 

Suite aux éboulements de 1985, des filets métalliques pare-pierres ont été installés sur une longueur de 130 mètres au-dessus du hameau, complétés en septembre 1986 au lieu dit le Fayet.

 

Les falaises sont également purgées régulièrement.

 

 

 

 

 

Source : COMMUNE DE ROGNAIX PLAND’INDEXATION EN Z

 

 

 


Evènements par date

 


1872. Octobre. : Un roc de 14 pieds de long, 4 pieds de large s’est détaché de la montagne, au dessus de la chapelle de la Rochette, brisant le toit et la voûte et projetant la cloche dans un champ voisin.

1841. Au moment du dégel, des blocs de rochers de plusieurs tonnes de détachent de la falaise au dessus du hameau des Isles et dévalent la pente en direction du groupe de granges de Rotaret, coupant le chemin ancien des Teppes à la maison blanche.

1950. Un nouvel éboulement moins important se produit.

1985. Juin. Eboulement à la Rochette, des filets de protection sont mis en place au dessus du hameau.

1988. 22 février. Aux Isles, 5000 tonnes de granit (2000m3) dévalent la montagne et s’arrêtent à quelques mètres de la maison de la famille REY. Un bloc de 30m de long et de 10m de haut, parallélépipède presque parfait, s’est détaché de la paroi à la grande frayeur des 4 habitants de la maison qui trouvèrent refuge pour 3 mois dans la maison d’une parente.

Des blocs plus petits se sont éparpillés autour de l’habitation sans la toucher. Des rochers étaient en équilibre et risquaient à tous moment de glisser ; il fut procédé à une purge de la paroi, renouvelée le lendemain, puis 5 ans plus tard.

Depuis ce temps, tout à été miné et évacué pour servir de remblais à la route nationale Moûtiers-Albertville qui devient une 2X2 voies.

Un merlon de protection a été édifié sur une longueur d’environ 250m au dessus des bâtiments.


Voir photos album

 

Sources : Evelyne et Martial BLANC : ROGNAIX 1000 ans d’histoire de la commune et Catastrophes, épidémies et autres calamités ; Les amis du patrimoine de Basse Tarentaise.

19/05/2013

Témoignages

Témoignage de Robert COLLIARD dans la revue CATASTROPHES, Epidémies et autres calamités par les amis du patrimoine de Basse Tarentaise MAI 2008

 En ce début janvier 1955, il pleut depuis de nombreux jours : une pluis drue et tenace qui tombe jusqu’à très haute altitude, sur une couche de neige de plus d’un mètre d’épaisseur à environ 1200m d’altitude.

Le sol est gelé et le terrain n’absorbe plus.

Le petit ruisseau des Grangets, dont le lit servait à faire glisser les bois d’affouage, a vu ses berges dégradées par ces bois. Dans son lit s’est déposée une grande quantité d’alluvions. Ce ruisseau traverse le village dans un canal en béton, sorte de tunnel, dont une sortie se situe au niveau des habitations, vers les étables de Gustave CRETET et de Joseph COLLOMBIER. Puis le ruisseau chemine à découvert jusqu’à l’Isère.

Les alluvions entrainées par la quantité d’eau se déversent à l’ouverture du canal et gagnent les étables en contrebas.

Depuis plusieurs jours des équipes d’une dizaine d’hommes se relaient pour évacuer les graviers à l’aide de pelles et ce, 24h sur 24, jour et nuit.

Les matériaux entreposés en bordure du CD66 sont repris par des tombereaux tirés par des mulets et transportés dans une décharge. Un mulet attelé à une charrue laboure le canal pour assouplir l’amas de gravier. Cela facilite le travail à la pelle et en même temps permet à l’eau de s’écouler par une rigole.

Mandaté par le Maire, un après-midi, je monte à environ 1250m d’altitude, au point où les eaux étaient censées partir, pour essayer de les détourner. La tentative s’avère vaine du fait de la présence de 1.20m de neige et d’un terrain, certes dégagé où l’eau peut s’écouler, mais entièrement gelé : la pioche ne pénètre pas dans le sol.

Il me faut renoncer et rejoindre la vallée car la nuit tombe. Je reprends avec les autres le curage du ruisseau. Le 12 au soir, vers 19h, un grand bruit de tonnerre se fait entendre du côté des bois de Neyron.

Nous comprenons tout de suite que c’est le Nant Clément.

Celui qui a donné ce nom de Clément à ce petit torrent souvent sans eau, mérite un gros châtiment….

Nous abandonnons notre travail et nous précipitons sur la route des Teppes. Le premier flot arrive déjà à 200m du chef-lieu. A l’aide de poteaux nous faisons un barrage sur la route et nous réussissons à détourner l’eau dans les jardins et les prés en contrebas. De nombreuses personnes de Cevins arrivent pour se rendre compte de ce qu’était ce bruit qu’ils avaient entendu.

La nuit est noire, il faut donc attendre le jour pour découvrir les dégâts et agir en conséquence.

Le lendemain matin nous ne pouvons que constater la catastrophe. Pendant 3 jours, les 12, 13 et 14 janvier, par vagues successives, de nouvelles crues descendent. Elles dévient de tous côtés occasionnant divers dégâts : de gros rochers sous la Flachère, 1m de déblais contre le mur de l’école, la conduite d’eau cassée…

Le village des Teppes est isolé, un seul accès reste possible, mais difficile, à parti des Isles par Rottaret. Aux Rubiers, avant le cimetière il y avait un talus de 3m : il a été complètement nivelé. Les arbres, les poteaux de ligne sont noyés dans 1m de vase ; il faut fermer l’école et la transférer au chef-lieu chez un particulier. Les élèves des Teppes, pour franchir le gouffre creusé par l’eau, traversent dans le godet de la pelle mécanique.

Des arbres entiers sont déposés de ci, de là, dans les champs et les prés.

Il faudra des mois pour que l’eau, dans les bas fonds, puissent s’évaporer ou s’imbiber.

On entreprendra les travaux de nettoyage en fonction des urgences : école, chemin.

Certaines propriétés seront remises en état, d’autres abandonnées, celles-ci sont actuellement couvertes d’arbres.

Un devis fut demandé au RTM (service spécialisé dans la restauration des terrains en montagne et dépendant de l’ONF) pour l’endiguement du cours d’eau. Les travaux furent entrepris fin 1955 mais s’avérèrent par la suite insuffisants.

Plusieurs crues de moindre importance ont eu lieu depuis.

La plage de dépôt, construite plus tard, est une bonne chose pour des crues moyennes mais cela ne suffira pas pour stopper un évènement tel que celui survenu en 1955.


Témoignage du 19 mai 2013 de MICHEL Guy à moi-même

 Pour la sépulture de Marie RAVIER, des Teppes, il a fallu remblayer le lit du ruisseau sur la route de l’école à l’église. Sur la demande du Maire René CRETET, ce sont les 5 frères MICHEL, Jean, Joseph, Hubert, Guy et André qui s’y sont employés, à la pelle et à la pioche, pendant 3 jours. Ainsi pu avoir lieu la sépulture.

 

18/05/2013

Inondations, crues et coulées de boue

Les crues torrentielles du Nant Clément

 

Les zones urbanisées du chef lieu et des Teppes s’étendent sur de faibles pentes situées au pied du versant, au-dessus de l’Isère : elles se sont installées sur l’ancien cône de déjection du Nant Clément, torrent connu pour ses multiples débordements passés.

Profil du cours d’eau

 

Le Nant Clément prend sa source dans le Bois Neyrons à une altitude voisine de 1250 m et emprunte un thalweg très encaissé, creusé dans des terrains schisteux assez friables. De sa source jusqu’à la cote 500 (plage de dépôts), son lit étroit est bordé de berges déstabilisées et très pentues, d’où son encombrement fréquent.

En aval de la plage, le torrent qui divaguait autrefois sur son cône de déjection emprunte un chenal fixe à travers champs, creusé en 1956.

 

Les crues

 

Les crues du Nant Clément sont connues de tous temps : avant la construction de la plage de dépôts en amont des Teppes, elles provoquaient souvent l’engravement des champs voisins et la coupure des axes traversés.

On peut notamment citer les événements du 15 septembre 1940, du 12 janvier 1955, de juillet 1987, des 12 et 13 janvier 1993, du 22 mars 2001 et du 7 septembre 2002.

D’autres crues, en 1988, ont même provoqué l’inondation de l’église.

Celles de janvier 1955 peuvent être considérées comme les plus importantes car elles résultent de la conjonction de plusieurs phénomènes (chutes de neige sur un sol gelé, suivies d’un redoux puis d’une longue période pluvieuse).

 

Mesures de protection et de prévention

 

Suite aux dégâts provoqués par les débordements, le Nant Clément a fait l’objet de

nombreux travaux :

- Curage du ruisseau et entretien du canal d’écoulement, de la digue de protection et des seuils après les crues de 1956 ;

- Curage de la partie basse du cours d’eau en 1980 entre l’église et la route départementale (redimensionnement du lit à 4 mètres de large et 2 mètres de haut au niveau des ponts),réfection des ponts ;

- Construction d’une plage de dépôts en 1992 : cet ouvrage d’une longueur de 50 mètres et d’une capacité initiale de 5 000 m3 assure le blocage des matériaux qui proviennent du bassin versant. Il peut stocker jusqu’à 9 000 m3 de matériaux suite à un curage et un rehaussement de la plage. Sa gestion est communale. La grille du bas peut être relevée pour laisser passer les petites crues chargées et ne pas creuser le lit du cours d’eau. Par ailleurs, un espace de décantation a été aménagé en amont de la route départementale.

Par ailleurs, la plage de dépôts des Teppes est régulièrement surveillée et entretenue.

- Réfection du pont de la RD66 en septembre 2000 ;

- Curage complet du torrent suite aux crues de mars 2001 avec enrochements et renforcement des berges.

 

 

Les crues torrentielles du ruisseau des Grangets

 

Un autre ruisseau, le ruisseau des Grangets, situé au-dessus du chef lieu peut également connaître des débordements.

 

Profil du cours d’eau

Le cours du ruisseau des Grangets est similaire à celui du Nant Clément. Toutefois, son thalweg boisé et pentu est moins encaissé et son pouvoir de charriage moins important.

 

Les crues

 

Les deux crues les plus importantes sont celles du 13 janvier 1955 et celles du 14 février 1990. Il n’existait pas de plage de dépôts et les débordements ont provoqué la coupure de chemins, l‘engravement des champs situés entre la mairie et le village et l’inondation des cours des habitations du haut du village.

 

Mesures de protection et de prévention

Une plage de dépôts de 100 m3 a été réalisée dans les années 70 en amont du village (juste en contrebas du captage) et permet de stocker momentanément les eaux du ruisseau.

 

Source : COMMUNE DE ROGNAIX PLAND’INDEXATION EN Z

 

Evènements par date

 

1611 : 29 juin. Une partie de la dîmerie du chapitre* est emportée par désastre de tempête et inondation à Blay, Saint-Paul et Rognaix où le nant (ruisseau en patois) Bayer a ruiné 5 journaux de champs.

 1732 : 30 septembre. Crue de l’Isère. Il avait neigé du 23 au 25 ; le 29, la pluie fit fondre la neige ; tous les ponts, de Tignes à Grenoble ont été emporté à l’exception de celui de d’Aigueblanche ; A Briançon il y a 2m d’eau dans l’église et la cure. De Feissonnet à Saint Thomas, les parties basses sont sous les eaux.

 1740 : La crue de la Saint Thomas. 5.70m d’eau au dessus de l’étiage*, toute la tarentaise est inondée.   

 1758 : Crue en Tarentaise. A Rognaix, ou l’Isère n’est pas endiguée, la commune protège son territoire par des digues locales.

 1802 : 17 au 18. Le pont sur le torrent du Bayet est renversé par une crue.

 1825 : 23 novembre. Délibération du conseil municipal demandant la participation de Saint-Paul pour refaire le pont en bois sur le Bayet. Ce pont est souvent emporté par les crues du ruisseau. Il doit être refait pour 3/4 par Saint-Paul et ¼ par Rognaix qui fournit le bois.

 1834 : Construction d’une digue contre l’Isère et la Croix Saint Martin.

 1840 : 25 avril. Le conseil municipal réclame des travaux. En 1841, il fait construire une digue dont le coût s’élèvera à 4146 livres et la prolongera en 1844 pour la somme de 4365 francs : 3000 francs au compte de la caisse municipale.

 

imprime1.pdf  Texte original écrit par l'Abbé Bompard sur registre état civil

Transcription;

 1859 : 1er novembre. Après 50 heures de fortes pluies, inondations à Rognaix due à la crue de l’Isère. La plaine a considérablement souffert en ses trois-quarts ; terrain enterré et couvert de pierrailles, grands amas de bois travaillé ou d’arbres déracinés venus de la Haute Tarentaise. A Rognaix également, au lieu dit « le Grand-Creux » sur le nant Bayet, en montagne, deux personnes ont été emportées par la crue du dit ruisseau. C’était des fiancés, Joseph, fils de Vincent COLLIARD et Marie Césarie, fille de Jean Martin COLLIARD. On ne retrouvera que le bras gauche de la jeune fille.

Le ruisseau emporte également le pont du chemin suivant la rive gauche de l’Isère et commet beaucoup de ravages.

 

 1899 : 28 février. Le conseil municipal vote un crédit de 78 francs, selon un forfait convenu, pour le nettoyage des chemins et des fontaines endommagés par les pluies de janvier dernier.

 

 1912 : 31 mars. Vu le débordement du ruisseau Clément survenu à la suite des pluies de mars et des dégâts causés aux propriétés voisines, et vu la nécessité de diguer la partie sortant de la montagne pour maintenir le ruisseau dans son lit, le conseil vote un crédit de 240F sur les fonds libres de 1912, pour la réalisation « à forfait » de ce travail qui est attribué à Jean POUX de Rognaix.

  

 1915 : Il serait nécessaire d’effectuer des travaux pour éviter les débordements du ruisseau de Granget en construisant un canal en maçonnerie. Les services de l’Etat y sont favorables mais ils ne peuvent donner suite pour l’instant à cause de la guerre.

 

 1928 : Un dossier portant sur des travaux de défense des lieux habités et des terrains cultivés contre le ruisseau des Grangets. Projet de construction d’un caniveau cimenté dans la traversée de « la Ville » sur une longueur de 473,30m. Ce projet est subventionné car il permet, en même temps, la protection du C.D 66. Les travaux sont adjugés à FONTANEL Albert, entrepreneur à Ugine. Les travaux dureront jusqu’en 1931.

 

 1940 : 15 septembre. Suite à des pluies diluviennes, une crue du Nant Clément envahie 16 hectares de prairies, champs et vignes et dépose environ 1000m3 de matériaux divers. La route de «  la Ville » aux « Teppes » est obstruée sur une longueur de 200m.

 

 1941 : mai-juin. La crue de l’Isère a emporté des terres sur 300m de long et 20m de large, le long de l’Isère une digue serait nécessaire.

 

 1953 : janvier. Nouvelle crue de l’Isère qui passe sous la passerelle de la voie ferrée, au droit de « Varambon », inonde les terrains et les caves des « Isles ». Chez mes parents (de Maryvonne REY), l’eau affleure le rez-de-chaussée, les tonneaux flottent et s’entrechoquent, nous récupérons à l’aide de râteaux les pommes délogées de leurs étagères.

 

 1955 : 12 au 14 janvier. Importante crue du Nant Clément. Le Nant Clément prend sa source à « la Couttetaz » vers 1300m d’altitude, il parcourt environ 2 kms pour se jeter dans l’Isère.

Durant la nuit du 12 au 13 janvier 1955 et la nuit suivante, suite à de fortes pluies et à la fonte des neiges, une quinzaine de coulées successives dévalent le lit du ruisseau et recouvrent de «  laves torrentielles » une quinzaine d’hectares de prairies, de terres labourables, de vignes et de jardins. La cour de l’école est noyée sous 60cm d’eau et la conduite d’eau du village de « La Ville » est coupée. Le C.D 66 est recouvert de gravats sur 300m. Les chemins communaux n°1 et n°2 sont recouverts et coupés en divers endroits. (ADS 2 O 2243 , 1 Z 108, 1 Z 280)

 

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1990 : 6 octobre. Une délibération du conseil municipal approuve le projet d’une plage de dépôt d’une capacité de 6000m3 en amont du hameau des « teppes » pour un montant d’environ 500 000 francs. Les travaux sont réalisés par l’entreprise OLIVA en 1991 pour la somme de 456 865 francs et la réception des travaux à lieu le 17 juillet 1992.

 

 2001 : 22 mars. Nouvelle crue du Nant Clément. Elle remplit cette fois la plage de dépôt de gravats et blocs de rochers divers. L’eau et la boue fluide continuent leur course et arrivent dans la plaine ou le C.D 66 est enfoui sous 1m de « lave torrentielle ». La plage de dépôt a bien joué son rôle et il faut la vider. Courant 2001, on enlève 9500m3 de remblais pour un coût de 244 109 francs.

 

Dîme

DîME, s. f. DîMER, v. n. DîMERIE, s. f. DîMEUR, s. m. [1re lon. 2e e muet au 1er et 3eé fer. au 2d. — L'Acad. écrit encôre, suivant l'ancien usage, dixmedixmerdixmeur: elle ne met point dixmerie.] Dîme, est la dixième partie, ou portion aprochante, des fruits et aûtres productions que l'on paye à l'Église, ou aux Seigneurs. Dîmer, c'est avoir droit de lever la dîme en un lieu. Dîmeur, celui qui recueuille les dîmes. En parlant de l'Église, on dit,Décimateur. "Il a la dîme de ces Terres, de ces Paroisses. "Il dîme dans tous ces Villages. "Il est Dîmeur, ou Décimateur d'un tel lieu. 
   Le Rich. Port. met le dîme subst. masc., pour l'étendûe du pays sur lequel on a droit de dîmer. On dit, la dîmerie. "Ce Village est de la dîmerie d'un tel Chapitre, d'un tel Prieuré, etc. — Dans le même Dictionaire, on met dîmier, pour signifier un journalier qui compte et recueuille la dîme. C'est un mot de quelques Provinces.

 

Etiage

 En hydrologie, l’étiage1 correspond statistiquement (sur plusieurs années) à la période de l’année où le niveau d’un cours d'eau atteint son point le plus bas (basses eaux).

 

 

 

 

Sources : Evelyne et Martial BLANC : ROGNAIX 1000 ans d’histoire de la commune et Catastrophes, épidémies et autres calamités ; Les amis du patrimoine de Basse Tarentaise. Mai 2008 et les textes en Italiques sont des éclaircissements de ma part via Wikipédia