Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/01/2013

Articles de presse ancienne

SOURCE: Mémoires et Actualités en Rhône-Alpes

 http://www.memoireetactualite.org/

Le Patriote savoisien

> 25 mars 1894 page 3

Une usine à Rognaix

II est question d'installer sur le territoire de la commune de Rognaix, près de la voie du chemin de fer, l'usine projetée par la Compagnie P.-L.-M. pour la production d'électricité nécessaire aux expériences de traction électrique des trains. Quelques journaux avaient annoncé qu'Aigueblanche devait être l'emplacement choisi pour trouver les forces motrices nécessaires.

On assure que les ingénieurs ont jeté leur dévolu sur le ruisseau de Rognaix.

 

Le Patriote savoisien

> 19 mai 1893 page 3

Accident mortel

Lundi, le nommé Cerutti, âgé d'une trentaine d'années, de nationalité italienne, est tombé, du côté de Rognaix,du haut d'un sapin au sommet duquel il voulait attacher une corde et s'est brisé la colonne vertébrale. Il a été transporté à l'hôpital d'Albertville dans un état désespéré.

 

Le Patriote savoisien

> 09 novembre 1892 page 3

Disparition

Un nommé Colliard Joseph-Constant, âgé de 51 ans, journalier, demeurant à Rognaix, a disparu de son domicile depuis le 1" de ce mois. Déclaration en a été faite par son frère Jean-Marie, charpentier, demeurant également à Rognaix, à la gendarmerie.

Voici le signalement du disparu ; âge 51 ans, taille 1 m. 50, cheveux, barbe et sourcils noirs, figure large. Signes particuliers : peu intelligent et très sourd; vêtements : complet en coutil gris uni, chapeau de feutre noir. Il était, au moment où on l'a perdu de vue, porteur d'un petit paquet sur l'épaule et d'un parapluie bleu, un peu usé.

 

Le Patriote savoisien

> 09 juillet 1891 page 3

Incendie

Le 3 juillet courant, vers trois heures du soir, un incendie s'est déclaré dans la commune de Rognaix, hameau des Tapes (teppes), et a détruit trois granges avec écurie, au préjudice des sieurs Colombier Pierre, adjoint, Guméry Didier, et Ravier Alexandre, maire de la commune.

Les pompes de Rognaix, La Roche-Cevins et Saint-Paul, se trouvaient sur les lieux de l'incendie, et malgré leur secours tout a été la proie des flammes.

Les pertes sont estimées approximativement à la somme de 3,600 fr. Aucun propriétaire n'était assuré. D'après les renseignements recueillis, cet incendie a été occasionné par la foudre. Aucun accident de personne à déplorer.

 

 Le Patriote savoisien

> 21 mai 1890 page 3

Amputation par suite d'accident

Le 10 mai courant, à sept heures e demie du soir, le nommé Vietti-Michelina Pierre, âgé de 16 ans, né à Coassola (Italie), manœuvre sur le chantier de MM. Rastin et Favre, entrepreneurs d'une partie de  la ligne du chemin de fer en construction d'Albertville à Moûtiers, a eu le pied gauche broyé, à la partie interne et postérieure dans les circonstancessuivantes : Après le départ d'une partie des ouvriers du chantier,le nommé Vietti- Michllina, voulant s'éviter un kilomètre de marche environ, pour se rendre à son domicile, à Rognaix, est monté sur un train en marche de 4 wagons, charges de terrassement, au lieu dit La Rochette » territoire de la commune de Rognaix.

Ayant voulu descendre avant l'arrêt complet du train, il a été tamponné et projeté sur la voie ; dans cette chute, il a eu le pied gauche broyé sous la roue du vagon sur lequel il était monté, à la partie intérieure et postérieure.

Relevé par le nommé Pessini Pierre, conducteur du train, il a été transporté à la cantine Rinaldi, à Rognaix, où il a reçu les premiers soins, et, le 11 au soir, il a été dirigé à l'hospice d'Albertville.

M. le docteur Berthet, qui lui a prodigué ses soins, a jugé, par suite d'une complication de la gangrène, l'amputation nécessaire. Elle a été pratiquée dans la journée du 15.

 

Le Patriote savoisien

> 07 janvier 1889 page 3

Découverte d'un cadavre

Le 1" janvier, le cadavre d'un individu inconnu, âgé d'environ 55 ans, a été trouvé dans l'Isère, sur le territoire de la commune de Rognaix. Cet individu était vêtu d'un paletot en velours marron, d'un gilet en coton bleu, d'un pantalon en « peau de diable », et chaussé de galoches neuves. Il était goîtreux, et portait à ,la joue gauche la trace d'une cicatrice ancienne. Le corps était en putréfaction, ce qui semble indiquer que la mort remonte à une quinzaine de jours. Il n'a été trouvé dans les vêtements aucun papier pouvant faire connaître l'identité du décédé. Aucun indice ne laisse supposer un crime ; il .est probable qu'on se trouve en présence d'une mort purement accidentelle. M. le maire de Rognaix a fait procéder à l'inhumation du cadavre après les constatations d'usage.

 

Le Patriote savoisien

> 20 novembre 1887 page 2

L'incendie de Rognaix

Nous avons, avec un certain nombre de nos confrères de la région, annoncé qu'un incendie assez violent avait récemment éclaté à Rognaix. L'étendue du désastre est plus considérable encore que nous l'avions dit. Treize corps de bâtiment pour la plupart habités — au lieu de cinq granges — ont été la proie des flammes. Les pertes sont des plus importantes.

 

 

Le Patriote savoisien

> 18 janvier 1885 page 3

Rognaix. — On nous écrit : À la chute du jour, le 12 janvier courant, un incendie a éclaté dans un hameau de la commune de Rognaix et a détruit deux granges appartenant aux sieurs Guillot Séraphin et Morardet Henri, cultivateurs audit lieu.

Les pertes, consistant en bâtiments, fourrages et instruments aratoires, s'élèvent approximativement à 2,000 francs. Le premier des deux perdants était assuré.

La rumeur publique attribue ce sinistre à la malveillance.

La justice, qui s'est transportée sur les lieux, aurait, paraît-il, des soupçons justifiés sur l'auteur de ce méfait.

 

 

L'Indicateur de la Savoie

> 25 janvier 1885 page 3

Mardi, 13 janvier, à six heures du soir, un violent incendie a détruit deux corps de bâtiment comprenant granges et écuries, appartenant aux sieurs Guillot Séraphin et Morardet Henri, à Rognaix. Malgré le zèle déployé par les pompiers des communes de Rognaix, Esserts Blay, Saint-Paul et Cevins, tout a été la proie des flammes.

Néanmoins, grâce au temps calme qu'il faisait et à l'énergie surtout de nos braves sapeurs, une grange, éloignée de cinq ou six mètres des bâtiments consumés, a pu être préservée du fléau.

Colombier, garde champêtre, mérite les félicitations les plus sincères.

Les pertes, évaluées à 2000 fr., ne sont couvertes par aucune assurance.

 

 

Le Journal de la Savoie

> 09 avril 1873 page 2

Le 27 mars dernier, une jeune fille de 22 ans, nommée Guillot Philomène, a trouvé la mort en recueillant les menus produits communaux dans la forêt communale, à Rognaix. Une pierre, se détachant de la montagne, vint frapper cette malheureuse de telle manière que la mort a été instantanée.

 

 

Le Journal de la Savoie

> 15 septembre 1867 page 2

M. Péronnier Joseph-Daniel, est nommé sous-lieutenant commandant la subdivision de compagnie-des sapeurs-pompiers de Rognaix. (Décret impérial du 31 août 1867.)

 

 

L'Indicateur de la Savoie

> 20 juillet 1912 page 3

Incendie. — Au cours d'un violent orage un terrible incendie provoqué par la chute de la foudre, se déclara au hameau de la Rochette, commune de Rognaix. Quatre bâtiments furent la proie des flammes. Ce n'est que grâce aux prompts secours organisés par les pompiers des environs que le reste du village put être préservé. Les dégâts sont considérables. Les sinistrés Joseph et Jean Nicodet, Louis Gaillard et Elie Masson, ne sont malheureusement pas assurés.

 

 

L'Indicateur de la Savoie

> 15 février 1902 page 3

Rognaix. — Jeudi, le train qui part à midi 50 d'Albertville à destination de Moutiers, a tamponné sur le pont de Rognaix, sur lequel il s'était imprudemment engagé, le nommé Ruffier, âgé de 55 ans, propriétaire à Rognaix. Malgré tous les efforts du mécanicien, la locomotive, le tender et le fourgon de tête avaient déjà passé sur le malheureux lorsque le train a été arrêté. Relevé aussitôt avec la main gauche tranchée net, Ruffier, qui se plaint, en outre, de douleurs internes, a été mis dans le train qui a continué sa route sur Moutiers où il a été immédiatement transporté à l'hôpital.

 

 

L'Indicateur de la Savoie

> 14 octobre 1899 page 2

Fièvre aphteuse. La fièvre aphteuse, importée par les vaches descendues des montagnes de Beaufort ou venues de la foire de Moûtiers envahit toute la vallée de l'Isère. Les communes de Cevins. de la Bâthie, de Rognaix. d'Esserts-Blay, de Grignon, sont actuellement contaminées.

 

 

L'Indicateur de la Savoie

> 11 avril 1896 page 2

Rognaix. — M. Perrin, le grand Industriel de St-Michel de Maurienne, avait fait des propositions à divers propriétaires de Rognaix et de Saint-Paul, pour l'utilisation de la cascade de Bayet, qui tombe du col de Basmont. Nous apprenons avec regret que le projet d'usine électrique est abandonné au moins momentanément.

 

L'Indicateur de la Savoie

> 01 mars 1896 page 2

Rognaix. — M. Perrin, le grand industriel de St Michel de Maurienne, n'a pas abandonné l'idée d'utiliser la puissante force motrice du torrent le Bayet pour l'établissement d'une usine électrique entre St-Paulsur Cevins et Rognaix. Des négociations entamées déjà auprès des divers propriétaires des terrains, amèneront sans doute une expropriation amiable, qui hâtera l'établissement de la nouvelle usine. Décidément, la Savoie industrielle devient une réalité.

 

 

L'Indicateur de la Savoie

> 06 décembre 1890 page 3

Ligne d'Alberlville-Moûtiers. Mardi 25 novembre, les équipesemployées au percement du tunneldu Croizet, entre le chef-lieu de lacommune de Rognaix et le hameau dela Rochette, se sont heureusementrencontrées. Les entrepreneurs MM.Favre et Bastin, ont fêté l'événementpar un banquet, à l'hôtel Deschamps,à La Roche-Cevins. Soixante-quatorzemineurs figuraient parmi les convives.

 

 

L'Indicateur de la Savoie

> 12 novembre 1887 page 3

Vendredi, 28 octobre, entre sept et huit heures du soir, au lieu dit la

Tétaz, en face du col de Bâsmont-, le feu a dévoré cinq granges appartenant à Zacharie Crétet et à divers propriétaires de la commune. La Tétaz se trouvant à deux heures du chef-lieu de Rognaix, et ne possédant qu'un mince filet d'eau, il a été impossible de porter secours. L'incendie aurait été causé par le mauvais état d'une cheminée.

 

 

L'Indicateur de la Savoie

> 15 septembre 1883 page 3

Un ours énorme vient d'être abattu par un chasseur de Pussy. Cet animal avait été aperçu sur la lisière de la montagne de Rognaix, jetant l'épouvante parmi les populations de cette localité, lorsqu'un ancien employé des postes se mit résolument à sa poursuite et le traqua dans un épais fourré. A la seconde balle, l'ours tomba, poussant des hurlements épouvantables. On le traîna jusqu'à Moûtiers, où il fut dépecé et vendu dans les divers hôtels.

Il pesait 210 kilogrammes.

 

Le Courrier des Alpes

> 01 septembre 1891 page 3

ROGNAIX. — On écrit au Petit Savoisien : Le dimanche 23 août a eu lieu le baptême d'une cloche de 864 kilogrammes, sortie des ateliers de MM. Paccard frères, d'Annecy-le-Vieux. La cérémonie était présidée par M. le chanoine Péronnier, vicairegénéral de Tarentaise, parrain de la nouvelle baptisée, entouré de six prêtres, tous originaires de la paroisse. Trouverait-on, même en Savoie, plusieurs communes de moins de trois cents âmes, pouvant présenter neuf prêtres sortis de son sein, dont six employés au ministère paroissial et les autres en Chine, au Cambodge et en Afrique ?

F...

 

Le Courrier des Alpes

> 29 juillet 1890 page 3

De jeunes missionnaires célébraient leur première messe solennelle dans leur pays natal ; à Tessens, le P. E. Chenu, des missions africaines, était accompagné de notre compatriote et ami le P. Granier.

A Rognaix, le P. Bozon, des missions africaines, a également célébré la Sainte Messe au milieu d'une assistance émue et recueillie. M. Péronnier, vicaire général, a prononcé une allocution appropriée à cette touchante circonstance.

A Tessens et à Rognaix, les prêtres compatriotes de nos deux jeunes missionnaires s'étaient empressés de se rendre auprès d'eux pour rehausser l'éclat de cette fête de famille.

Et maintenant nos deux jeunes missionnaires se rendront bientôt sur les terres africaines pour y faire connaître et aimer à la fois Dieu et la France !

 

 

Le Courrier des Alpes

> 01 novembre 1887 page 3

ROGNAIX. — 29 octobre.

Dans la soirée d'hier, 28 octobre, un incendie dont la cause reste ignorée, a réduit en cendres cinq granges, au lieu dit Prâvy, près du col de bâmont, à deux heures au-dessus du chef-lieu de la commune de Rognaix.

 

 Le Courrier des Alpes

> 22 mai 1886 page 3

ROGXAIX. — On nous écrit le 18 mai1886 :

« Vous avez annoncé la glorieuse mort de M. Hippolyte Bozon, des Missions africaines, décédé à Lagos le 10 mars dernier. Un autre enfant de la paroisse, de Rognaix, M. l'abbé Joseph-Emile Guillot, des Missions étrangères de Paris, s'est embarqué le 2 décembre 1865 pour la Cochinchine occidentale. Le courageux apôtre est arrivé à son poste, puisse-t-il fournir une plus longue carrière ! Quoi qu'il en soit, c'est un insigne honneur pour notre modeste commune d'envoyer ainsi de vrais civilisateurs aux extrémités du monde. La source du dévouement n'est pas tarie, d'autres jeunes gens se préparent à suivre la trace de leurs aînés. Le danger et le sacrifice attirent encore beaucoup d'âmes, malgré l'atmosphère matérialiste dans laquelle nous vivons. »

 

Le Courrier des Alpes

> 14 avril 1886 page 3

«Le 11 courant, M. l'abbé Guméry, de Rognaix, a été installé à Doucy par son compatriote,

M. le grand-vicaire Péronnier. »

 

 

Le Courrier des Alpes

> 28 décembre 1885 page 3

ROGNÀIX. —On nous écrit le 25 décembre:

« Notre paroisse, d'environ quatre cents âmes, compte huit prêtres encore vivants, parmi lesquels trois dans les Missions étrangères. Le plus jeune de ces vénérables ecclésiastiques,

M. l'abbé Emile Guillot, s'est embarqué, le 6 décembre courant, à Marseille, sur l'Oxus, à destination du Cambodge. Entre ceux qui vont dans l'Extrême-Orient pour évangéliser et répandre leur sang, et les politiciens amis des pépites d'or, quelle différence!

Cependant le Journal d'Albertville, le Patriote et le Républicain encensent les hommes à pépites et vilipendent nos prêtres.

Il y a là plus que la bêtise, il y a de la lâcheté, pourquoi ne pas le dire. »

 

 

Le Courrier des Alpes

> 25 octobre 1885 page 3

Rognaix.

Dimanche 11 courant, la paroisse de Rognaix était en fête. Un de ses enfants, Joseph-Emile Guillot, nouveau prêtre de la Congrégation des Missions Etrangères, et futur apôtre du Cambodge, chantait sa première messe. On comprend aisément quelle devait être l'émotion de l'assistance en voyant ce jeune missionnaire sur le point de quitter sa famille, ses amis, sa patrie, pour porter l'Evangile au pays des martyrs, assisté à l'autel par un oncle et un frère ayant autour de lui six prêtres de la paroisse.

Cette émotion fut d'autant plus vive que la cérémonie rappelait le souvenir de deux autres prêtres missionnaires l'un au Kong-Tchéou, l'autre sur la côte occidentale d'Afrique. Deux discours ont dit rn termes saisissants la grandeur du prêtre, les bienfaits qu'il répand dans la société civilisée et chez les sauvages. Bien des larmes ont coulé lorsque le prédicateur, adressant ses félicitations au jeune prêtre a rappelé les deux martyrs donnés tout récemment par notre diocèse à l'Eglise, et lui a annoncé que si un jour la paroisse recevait la nouvelle d'une semblable mort, elle se réunirait de nouveau, non pour pleurer son enfant, mais pour le prier et le glorifier, comme on glorifie les martyrs.

Les prêtres de Rognaix n'ont pas voulu se séparer sans donner un souvenir public à ceux que la mort leur a ravis. Lundi matin, une messe solennelle suivie de l'absoute a été célébrée pour tous leurs parents et leurs bienfaiteurs.

Une nombreuse assistance, a prié avec eux, et s'est retirée emportant de ces deux journées un souvenir qui ne s'effacera pas.

 

 Le Courrier des Alpes

> 05 décembre 1884 page 3

Rognaix,

Le 28 novembre dernier, vers trois heures du matin, un incendie s'est déclaré dans un battoir à chanvre, situé à 800 mètres du chef-lieu de Rognaix, et l'a détruit entièrement.

Cet immeuble appartenait aux sieurs Mercier Jean, de Rognaix, et Mercier Joseph, de Saint-Paul.

L'incendie précité, dont les causes sont inconnues, a occasionné une perte d'environ 300 fr.

 

 

Le Courrier des Alpes

> 16 juillet 1884 page 3

Le nommé Boclet Martin, de Saint-Paul, en service à la montagne de Bas-Mont, commune de Rognaix, ayant eu l'imprudence de s'endormir sur la terre, a été mordu par un serpent, au-dessus du sein gauche. Réveillé par la douleur, il saisit l'animal avec la main et le jeta loin de lui. Aussitôt il s'empressa de descendre à son domicile, où il arriva, dans un état pitoyable, après deux heures et demie de marche. Il fut soigné avec intelligence et dévouement par un voisin nommé Blanc Marie-Antoine.

Grâce à ses soins , Boclet a été sauvé.

 

  Le Courrier des Alpes

> 25 février 1882 page 3

Albertville, 22 février 1882.

Froid, froid, froid, comme une nuit do décembre, le carnaval de 1882 ! Quand les Français s'ennuient, c'est toujours mauvais signe. Avant-hier, douze maires sur quarante-deux, ont honoré de leur présence la soirée donnée par le sous-préfet Mirande. Entre tous ces magistrats municipaux, brillait Colliard, maire de Rognaix, engouffré dans sa redingote à sous-pieds. On a dansé, joué et lunché jusqu'à cinq heures et demie du matin. Il n'y a vraiment que des cléricaux pour ne pas trouver aimable une République où l'on se trémousse de la sorte.

 

Le Courrier des Alpes

> 20 juillet 1869 page 2

Nous apprenons avec un vif regret la mort de M. Bompard, archiprêtre-curé de Rognaix, diocèse Moûtiers, auteur de plusieurs ouvrages qui firent sensation à une certaine époque. Ce vénérable curé était un collaborateur assidu du Courrier des Alpes, dans lequel il a fait insérer il n'y a que quelques mois son dernier opuscule. C'était le bon prêtre dans la plus complète acception du mot et c'est de lui qu'on peut dire : Pertransiit benefaciendo. Il laisse dans sa paroisse, qu'il administrait depuis de longues années avec autant d'intelligence que de charité, un souvenir qui ne s'effacera jamais, et dans le cœur de ses amis des regrets profonds et sincères.

C'est, depuis quatre à cinq mois, le troisième prêtre que perd le diocèse de Tarentaise : M. le curé de Doucy et M. le curé de St-Paul ont en effet précédé dans la tombe l'excellent curé de Rognaix.

Les commentaires sont fermés.